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 Carte des activités 

Paris Pratique

A Paris

Carte des activités et des infrastructures en rapport avec l’histoire de la philosophie des sciences à Paris, France

 
Pour un visiteur arrivant en 1994 à Paris, l’organisation des ressources et des institutions de recherche en histoire et philosophie des sciences apparut bien mystérieuse et sembla mériter un essai de cartographie. Voici, quelques années plus tard, les résultats de cet essai, modifiés par Frédéric Fruteau de Laclos compte tenu des changements survenus depuis lors [1] . Pour obtenir des informations complémentaires, le lecteur peut consulter un impressionnant « Guide de l’histoire des sciences » rédigé par la délégation française au XXIIe Congrès international d’Histoire des sciences de Pékin (2005) : ce document se trouve sur le site web du Comité national d’histoire et de philosophie des sciences (Académie des Sciences), à l’adresse http://www.academie-sciences.fr/cnfhps.htm
 
Institutions de recherche et d’éducation.
L’étendue extrêmement bigarrée des institutions françaises d’éducation et de recherche obéit à une logique curieuse, mais le mieux pour comprendre cette logique est de se rapporter au rôle historique joué par la France dans la création et la célébration de l’État moderne – et non pas dans celles de l’université moderne. Le pouvoir durable de l’État se manifeste dans le maintien du statut d’élite des Grandes Écoles (qui comprennent, par exemple, les révérées École Polytechnique et École Normale Supérieure). Le défi formidable adressé à l’État – représenté par les soulèvements et les grèves soutenus par les étudiants en 1968 – produisit une réponse parfaitement conforme aux canons de l’État : une explosion de l’Université de Paris, jusqu’alors petite et surpeuplée, en treize institutions éclatées. En dernier lieu, la vision française de l’unification des sciences consiste en ce que l’État indique la direction à suivre : le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) est l’administration gouvernementale pour la recherche dans toutes les disciplines académiques, et les chercheurs qui le composent sont regroupés en centaines d’unités dans et hors des structures universitaires existantes. Il y a cependant d’autres genres d’institutions – publiques et privées – qui ont des missions éducatives, et ces institutions comprennent les musées, les bibliothèques et les archives. Toutefois, l’essentiel de la recherche elle-même (particulièrement dans les études historiques et philosophiques des sciences) est assuré par des personnes attachées aux universités et au CNRS.

 

Université et autres institutions d’enseignement supérieur

 
Université de Paris.
Dans ce vaste système universitaire, aux nombreux départements de philosophie et d’histoire, on note une tendance à la concentration des historiens de la philosophie des sciences sur quelques sites.
On trouve à l’Université de Paris-I Panthéon-Sorbonne (http://www.univ-paris1.fr) deux Centres de Recherche liés à des activités de type HOPOS, le « Centre d’histoire des sciences et des mouvements intellectuels » et le « Centre d'Histoire et Philosophie des sciences ». Le premier, qui est organisé comme une équipe de recherche (Équipe d’Accueil, ou EA, no. 1452 ; http://www.univ-paris1.fr/recherche/ed/ed113_histoire/cr/article3773.html), était initialement dirigé par Jacques Roger et continue, sous la direction de Pietro Corsi, de se consacrer à une histoire de la biologie conceptuellement riche, aussi bien qu’à des thèmes comme l’histoire du sang et des révolutions scientifiques. Il est situé au Centre Malher de Paris-I, au 9, rue Malher, 75181 Paris Cedex 04, tél.01.44.78.33.81. Le second, situé au 13, rue du Four, 75006, tél.01.43.54.60.36 ou 01.43.54.94.60 (http://www-ihpst.univ-paris1.fr/), a été fondé en 1932 par le philosophe et historien des sciences Abel Rey. Dans son premier comité directeur, on relève les noms de scientifiques comme Louis de Broglie, Elie Cartan, Jean Perrin et de philosophes comme Etienne Gilson ou Alexandre Koyré, de chercheurs comme Lucien Febvre et Marcel Mauss. Il est actuellement organisé en une unité d’études doctorales liée à Paris-I et à l’ENS, en tant que partie d’un « UFR » ou de ce qu’on considérerait comme un « département » aux Etats-Unis (UFR 10, Philosophie). C’est également une unité de recherche du CNRS (voir ci-dessous). Devenue en 1998 Unité Mixte de Recherche de « Philosophie des Sciences », longtemps dirigée par Philippe de Rouilhan, elle a pris en 2002 le nom d’« Institut d'histoire et de philosophie des sciences et des techniques ». La direction est depuis lors assurée par Jacques Dubucs (UMR 8590). Cette unité déploie un remarquable éventail d’études de type HOPOS, des mathématiques aux sciences sociales en passant par beaucoup d’autres sujets. On compte un grand nombre de chercheurs aux affiliations diverses, de Paris-I au CNRS et au Collège de France (Jacques Bouveresse). L’unité d’histoire et de philosophie des sciences est particulièrement active – elle programme régulièrement des séries de conférences – et accueille souvent des étudiants étrangers.
 
L’Ecole doctorale de philosophie (ED 280) (http://edph.univ-paris1.fr), dirigée par Jean Gayon, est la seule école doctorale de l’Université de Paris-I consacrée à la philosophie. Elle rassemble l’ensemble des centres de recherche et des DEA de l’UFR 10 (philosophie). L’un des principes de sa politique scientifique est d’ouvrir la recherche philosophique vers l’extérieur, en particulier les sciences exactes, le droit, les sciences économiques et les sciences sociales.
 
À l'Université Paris-IV-Sorbonne, l'Équipe d'Accueil Rationalités contemporaines (EA 3559) a été fondée par Pascal Engel et par Alain Renaut en 2000 (http://www.rationalites-contemporaines.paris4.sorbonne.fr/). Dirigée par Pascal Engel jusqu’en septembre 2005 et actuellement par Alain Renaut, elle regroupe des enseignants-chercheurs de l’UFR de philosophie et de sociologie de l’Université de Paris-IV et de plusieurs autres universités. Ses objectifs sont de mener des recherches sur tous les problèmes touchant à la nature, l’extension, et les limites de la rationalité, en adoptant une démarche résolument pluraliste et surtout tournée vers les problématiques contemporaines.
À l'Université Paris-7-Denis Diderot (http://www.sigu7.jussieu.fr), le Centre Georges Canguilhem, dont les activités de recherche ont débuté en décembre 2003 (http://www.centrecanguilhem.net), propose actuellement sur son site plusieurs séminaires en ligne (« Cyberséminaires »). Rattaché à l’« Institut de la Pensée Contemporaine », il est situé 2 place Jussieu, 75251 Paris cedex 05, tél.01.44.27.63.78, et dirigé par Dominique Lecourt. Les recherches qu’il développe s’inscrivent dans le droit fil de la « tradition épistémologique française ». Cette tradition, inaugurée par Gaston Bachelard et continuée par Georges Canguilhem, entend ne pas dissocier histoire des sciences et philosophie des sciences.
Le Département « Histoire et Philosophie des Sciences » de l’Université Paris 7 regroupe des activités de recherche et d’enseignement en histoire et philosophie des sciences. Il est rattaché à l’UFR de Biologie et Sciences de la nature et dirigé par Jean-Jacques Szczeciniarz. Il plonge ses racines dans les UFR scientifiques (sciences exactes et naturelles), et dans les UFR de lettres. Il est composé de trois équipes de recherche : « Science et philosophie, de l’Antiquité à l’âge classique », associant l’équipe CHSPAM (voir ci-dessous) ; « Histoire et épistémologie, de l’âge classique à l’époque contemporaine », associant l’équipe REHSEIS (voir ci-dessous) ; enfin, « Philosophie, sciences et société », associant  le Centre Georges Canguilhem (voir ci-dessus).
 
L’Ecole Doctorale « Savoirs Scientifiques » dirigée par Dominique Lecourt rapproche deux formations implantées à l’Université Paris 7 : « Epistémologie et histoire des sciences » et « Didactique des disciplines ». La composante « Epistémologie et histoire des sciences » comprend l’UMR  7596 Paris 7 - CNRS (REHSEIS) (voir ci-dessous) ; l’UPRESA 7062, Paris 7 - CNRS (Centre  d’histoire des sciences et des philosophies arabes et médiévales) (voir ci-dessous) ; le Centre Georges Canguilhem (voir ci-dessus). La « Didactique » comprend l’équipe DIDIREM (didactique des sciences  physiques), le LDSP (« Laboratoire de didactique des sciences physiques »), et l’unité d’épistémologie et didactique de la géographie (« Mobilité, Itinéraires et Territoires »).
 
Enfin, à l’Université Paris-X Nanterre (Bât. L, 200 avenue de la République, 92001 Nanterre, tél.01.40.97.73.53), le Centre d’Histoire et de Philosophie des Sciences Sciences (http://www.u-paris10.fr/14006663/0/fiche_ea373__pagelibre/), est l’une des trois composantes d’ une Équipe d’Accueil pluridisciplinaire (EA 373, qui comprend également le « Centre de philosophie ancienne » et le « Centre d'Histoire de la Philosophie Moderne et contemporaine »). Créé en 1973 par Jacques Merleau-Ponty et actuellement dirigé par Bernadette Bensaude-Vincent, il rassemble des philosophes, historiens ou sociologues qui travaillent sur l’histoire des sciences, la logique, l'épistémologie. Cette unité met en avant une liaison forte entre histoire des sciences et philosophie, comme le manifeste sa double affiliation aux sections 17 (« Philosophie ») et 72 du CNRS (« Épistémologie, Histoire et Philosophie des Sciences et des Techniques »).
 
 
Les Grandes Écoles  
 
L’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm. Crée en 2001 et dirigé par Daniel Andler, le Département d’Etudes Cognitives (DEC) de l’ENS (http://www.cognition.ens.fr) a pour fonction de regrouper l’ensemble des activités d’enseignement et de recherche consacrées à la cognition, au sein de l’Ecole et dans les unités de recherche associées. Le DEC est chargé de développer la psychologie et les neurosciences cognitives, d’une part, la linguistique théorique d’autre part. Cette unité est multidisciplinaire, s’adressant à titre égal aux élèves scientifiques et aux élèves littéraires.
 
Le « Collectif Histoire-Philosophie-Sciences » (http://www.ens.fr/chps/), dirigé par Claude Debru, répond à deux grands objectifs. D’une part, il s’efforce de faire coopérer des départements des deux « divisions » de l’ENS : il offre par conséquent un programme de formation philosophique pour les scientifiques, et réciproquement un programme de formation scientifique pour les philosophes. D’autre part, il s’efforce de fédérer tous les enseignements en histoire et philosophie des sciences de l’ENS, qu’ils soient ceux du département de philosophie, du département d’histoire, du Centre Cavaillès, du laboratoire « Pensée des sciences », du séminaire « Philosophie et Mathématiques ».
 
L’Unité Mixte de Services UMS 2264 CAPHES (Centre d’Archives de Philosophie, d’Histoire et d’Edition des Sciences) (http://www.ehess.fr/html/html/CEN_1_21.html) est l’extension dans le cadre de l’ENS d’une formule antérieure (UMS 2267 ACTA). Actuellement située au 29, rue d’Ulm (75005), cette unité était précédemment située dans l’Hôtel de Nevers (12, rue Colbert), site accueillant dans l’entre-deux-guerres nombre d’institutions éminentes liés à l’histoire et la philosophie des sciences. Depuis sa création en 2000, l’UMS 2264, dont Michel Blay est directeur et Eric Brian responsable, suit une orientation similaire aux précédentes entités de recherche. Les missions de l’unité concernent le développement de revues, de collections d’ouvrages et d’éditions critiques en histoire et philosophie des sciences, notamment de la Revue de Synthèse et la Revue d’Histoire des sciences.
 
L’École Polytechnique. Bien que son unité académique centrale n’enseigne pas l’histoire ou la philosophie des sciences, le CREA est une unité de recherche semi-autonome à l’intérieur de l’école (comme une unité CNRS, voir « CNRS » ci-dessous) et sa bibliothèque abrite une collection d’instruments scientifiques fascinante et de valeur (voir « Musées » ci-dessous).
 
Une autre exception marquante est l’Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales ou EHESS (http://www.ehess.fr/html/html/index.html) qui est abritée par la Maison des Sciences de l'Homme or MSH (54 boulevard Raspail 75006 – site de l’ancienne prison militaire du Cherche-Midi). Pour des raisons de statut, l’EHESS ne peut pas vraiment être considérée comme une Grande École ; il est cependant difficile de situer cette école ailleurs dans le spectre des institutions académiques. A tous autres égards, c'est un centre de recherche d'excellence et de réussite académique, et pas seulement dans les études liées à l'HOPOS. Dans l'unité d'histoire des sciences, les séminaires des années précédentes couvraient l'histoire du calcul des probabilités et des statistiques (sous la direction de Marc Barbut, du Centre d'Analyse et de Mathématiques Sociales, ou CAMS, basé à l'EHESS ; voir http://www.ehess.fr/centres/cams/semin/barbut_hcps.html), l’histoire de la philosophie des mathématiques, l’histoire de la mécanique et l’histoire et l’historiographie des sciences de la vie et de la terre. Des séminaires sont donnés par des personnes attachées au Centre Alexandre-Koyré (voir « CNRS » ci-dessous).
L’EHESS a également une unité de « philosophie et épistémologie » (l’« épistémologie » en français équivalant à ce que les Anglophones appellent « philosophie des sciences », et non à leur « theory of knowledge »). Les séminaires récents concernaient la nature de la preuve, la philosophie de la biologie, la philosophie de l’ingénierie et la philosophie des sciences sociales.
 
La MSH accueille également plusieurs autres institutions, notamment le Centre Historique de Géométries (tél.01.49.54.22.54) rattaché au CNRS, qui offre un programme sur « Formalismes, Formes et Données Sensibles [F2DS] ». En outre, bien des activités du Collège International de Philosophie (à l’orientation « continentale ») se déroulent à la MSH.
 
Le Collège de France (http://www.college-de-france.fr/). Cette institution est riche d’enseignements historiques liés aux sujets HOPOS, et a des petites archives (et un archiviste secourable). Nombre de ses membres sont susceptibles d’intéresser les Hopoi : Anne Fagot-Largeault propose ainsi un enseignement en « Philosophie des sciences biologiques et médicales » ; Ian Hacking a pour sa part une chaire de « Philosophie et histoire des concepts scientifiques ». Notons encore la présence de Jacques Bouveresse, dont l’enseignement porte sur la « Philosophie du langage et de la connaissance ». Enfin, l’entreprise d’« Anthropologie de la Nature » de l’ethnologue Philippe Descola recoupe des enjeux d’histoire de la philosophie des sciences.
 
CNRS.
Le département des « Sciences humaines et sociales » du CNRS comprend les unités dédiées à l’histoire et/ou à la philosophie des sciences. Beaucoup de ces unités sont situées à Paris, et bon nombre d’entre elles sont aussi affiliées à d’autres institutions (une source d’information essentielle, quoique non exhaustive, est http://web-ast.dsi.cnrs.fr/l3c/owa/annuaire.recherche). Ce qui suit est une liste des unités parisiennes en question, avec leurs adresses, directeurs, affiliations, sujets recherchés et/ou enseignés, et quelques remarques annexes. Les différents acronymes désignent différents niveaux d’organisation du CNRS : GDR pour Groupe de Recherche, UMR pour Unité Mixte de Recherche, et UPR pour Unité Propre de Recherche. Un guide utile et exhaustif sur les laboratoires français en histoire des sciences et des techniques se trouve à l’adresse http://www.academie-sciences.fr/comites/pdf/cnfhps_Pekin.pdf.
 
Centre Alexandre-Koyré (UMR 48)
Museum National d’Histoire Naturelle, Pavillon Chevreul, 57 rue Cuvier, 75231 Paris Cedex 05; tél.01.43.36.70.69; http://www.koyre.cnrs.fr/
Directeur : Dominique Pestre Affiliations : EHESS, MNHN
Histoire et philosophie des sciences. Ce centre, caché dans un bâtiment petit et difficile à trouver du campus de la MNHN, est une ruche d’activités. Son large choix de séminaires (soutenu conjointement, de façon très caractéristique, par d’autres institutions comme le CAMS ou l’UPR 21) couvre, par exemple, le développement de la connaissance scientifique, l’histoire des sciences de la vie et de la société, et l’histoire de l’enseignement des sciences. On compte aussi un colloque mensuel sur l’évolution des méthodes et techniques de l’historiographie des sciences. Le Centre Alexandre-Koyré a une merveilleuse petite bibliothèque (tél. 01.43.36.70.69), qui a les mêmes exigences à l’égard de ses visiteurs que la bibliothèque toute proche du MNHN (voir « Bibliothèques », ci-dessous).
 
Centre de Recherche en Épistémologie Appliquée (CREA) (UMR 7656)
École Polytechnique, 1, rue Descartes 75005 ; 01.55.55.86.23 ; http://www.crea.polytechnique.fr/
Directeur : Jean Petitot Affiliations : École Polytechnique
Philosophie analytique de l’esprit, sciences du langage, de la société, de la nature et de la cognition. Un lieu de recherche important en philosophie des sciences, même si, hélas, il y a ici peu d’approches historiques.
 
Centre d’Histoire des Sciences et des Philosophies Arabes et Médiévales (UMR 7062)
Centre d’Histoire des Sciences et des Doctrines, B. P. 8, Bâtiment C, Rez-de-chaussée, 7 rue Guy Môquet, 94801 Villejuif ; tél.01.49.58.35.99 ; http://chspam.vjf.cnrs.fr/ (Métro 7 direction Villejuif Louis Aragon)
Directeur : Régis Morelon Affiliations : École Pratique des Hautes Études, Université Paris 7
Histoire et philosophie des sciences médiévales et arabes.
 
Centre de Documentation d’Histoire des Techniques (CDHT) (UPR 21)
5, rue du Vertbois 75003; tél.01.53.01.80.65 ; http://www.cnam.fr/instituts/cdht
Directeur : André Guillerme Affiliations : UPR21, CNAM, EHESS
Histoire de l’ingénierie. Cette unité partage la désignation du CNRS UPR 21 avec le LHST (alors même que son personnel ne compte ni chercheurs CNRS ni aucun domaine de recherche commun). En plus de travailler sur l’histoire du CNAM, les chercheurs poursuivent ici des projets d’histoire générale de l’ingénierie et dirigent des travaux doctoraux.  
 
Institut d’Histoire et de Philosophie des sciences et des techniques (IHPST) (UMR 8590)
13, rue du Four 75006; tél.01.43.54.60.36 ou 01.43.54.94.60
Directeur : Jacques Dubucs Affiliation : Paris-I et ENS (voir ci-dessus)
Histoire et philosophie des sciences.
 
Recherches Épistémologiques et Historiques sur les Sciences Exactes et les Institutions Scientifiques (REHSEIS) (UMR 7596)
Université Paris 7-Centre Javelot, 2, place Jussieu, 75251 Paris cedex 05 ; tél. 01.44.27.86.46 ou 01.44.27.99.57; www.rehseis.cnrs.fr
Directrice : Karine Chemla Affiliations: Université Paris 7
Histoire et philosophie des sciences. Cette unité fut un temps affiliée au Département de Géographie, d’Histoire et de Science sociale de Jussieu (Paris VII), et changea dès lors de nom pour devenir une unité mixte du CNRS et de l’Université, ou UMR. En fait, l’organigramme du CNRS situe cette unité à sa juste place, en en parlant comme du centre de Recherches d’Histoire, d’Épistemologie et de Philosophie des Sciences (REHPSCI ; UMR 7596). Mais le REHSEIS n’a pas pour autant changé de nom (voir le site web).
 
Les Sociétés Savantes.
La Société d’Histoire et d’Epistémologie des Sciences de la Vie (http://www.bium.univ-paris5.fr/shesvie) se veut un lieu de discussion, d’études et d’innovation pour les personnes intéressées par les sciences de la vie, en particulier enseignants, chercheurs dans les sciences biologiques et médicales, étudiants, soucieux d’envisager les divers aspects de leur développement historique. Dès sa fondation en 1993, elle a affirmé sa vocation internationale.
 
Créée en 1986, la Société Française pour l’Histoire des Sciences de l’Homme (http://www.bium.univ-paris5.fr/sfhsh) coordonne et promeut toutes les études relatives à l’histoire et à l’épistémologie des sciences humaines, anthropologiques, médicales et sociales.
 
La Société Française d’Histoire des Sciences et des Techniques (http://histsciences.univ-paris1.fr/shhst/). Créée en 1980, elle a pour président Bernard Joly. Elle coordonne et promeut les études relatives à l’histoire des sciences et des
techniques. Siège social : fondation « Pour la science », ENS Paris.
 
 
Musées
Paris ne manque pas de musées des sciences, de centres d’études, ni de collections soigneusement conservées attachées à ses augustes institutions scientifiques. Voici la liste des hauts-lieux bien connus du tourisme de l’histoire des sciences, plus quelques aperçus hors des sentiers battus.
 
Cité des Sciences et de l’Industrie
30, avenue Corentin-Cariou, Parc de la Villette 75930 Paris cedex 19 ; tél. 01.40.05.70.00 ; http://www.cite-sciences.fr
Ce complexe stupéfiant est tout à la fois un musée des sciences et un centre de découverte. Les expositions interactives sont généralement un succès, mais d’un point de vue historique l’exposition sur l’histoire de l’informatique est plus impressionnante.
 
Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM)
292, rue Saint-Martin 75141 Paris cedex 03 ; tél. 01. 40.27.20.00 ; http://www.cnam.fr/.
Le Musée des Arts et Métiers est situé au 60, rue Réaumur 75003, tél. 01.53.01.82.00 ; http://www.arts-et-metiers.net/  
Le musée aussi bien que l’ensemble du Conservatoire ont fait l’objet d’une minutieuse restauration et d’une longue rénovation et ont réouvert leurs portes à l’été 1999.
 
École Polytechnique ­ Bibliothèque centrale
1, rue Descartes 75005 ; Bibliothèque Centrale 91128 Palaiseau ; tél.01.69.33.40.76 ; http://www.bibliotheque.polytechnique.fr/expositions/exposition.html 
La bibliothèque centrale de l’École Polytechnique propose de nombreuses expositions temporaires et présente une belle collection permanente d’instruments scientifiques gérés par le Centre de Ressources Historiques (http://www.bibliotheque.polytechnique.fr/centrehistorique/objet.htm).
 
La Maison d'Auguste Comte 10 rue Monsieur-le-Prince 75006, tél. 01.43.26.08.56, fax. 01.43.54.82.71, http://www.augustecomte.org/
L’Association internationale Auguste Comte a été créée en 1954, à l’initiative de Paulo Carneiro, universitaire brésilien et ambassadeur à l’UNESCO. Le but de l’association est de conserver le patrimoine, constitué par l’appartement où vécut Auguste Comte de 1841 à 1857, avec le mobilier d’époque et l’ensemble des bibliothèques, et de mettre à disposition des chercheurs l’ensemble des archives léguées par le philosophe et ses disciples positivistes. De nombreux chercheurs Hopoi participent aux manifestations sur le positivisme et Auguste Comte qui y sont organisées.
Pour visiter le musée, ouvert du lundi au vendredi, contactez le 01.43.26.08.56 ou augustecomte@wanadoo.fr.

Musée de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris
47, quai de la Tournelle 75005 ; tél.01.40.27.50.05 ; http://www.aphp.fr/site/histoire/musee.htm
Ce musée retrace l’histoire des hôpitaux publics parisiens, de l’époque médiévale jusqu’à nos jours.
 
Musée de l’Institut Pasteur
3, boulevard Raymond Poincaré et 3, avenue Pasteur 92430 Marnes-La-Coquette
(Train SNCF au départ de la Gare Saint Lazare en direction de Garches/Marnes-La-Coquette, ou par le Métro 10 jusqu’à Boulogne/Pont de Saint Cloud, puis le Bus ligne 460 jusqu’à Garches/Marnes-La-Coquette gare SNCF) ; tél. 01.47.01.15.97 ; http://www.pasteur.fr/pasteur/musees/index.html
Le musée de l’Institut Pasteur n’est pas situé dans l’Institut lui-même (25, rue du Docteur Roux 75015) ! Le voyage en banlieue vaut néanmoins la peine si l’on veut voir l’endroit initialement cédé à Pasteur pour qu’il jouisse d’un lieu calme en vue de poursuivre sa bataille contre la rage. Le musée de banlieue retrace l’histoire de la lutte médicale pour l’emporter sur les maladies infectieuses, de Pasteur à nos jours. Il est conseillé aux historiens qui feraient des recherches sur ce sujet de contacter les services de documentation à leur retour à Paris (tél. 01.45.68.82.82).
 
Musée d’Histoire de la Médecine
Université René Descartes, 12 rue de l’École de Médecine 75006 ; tél. 01.40.46.16.93 ; http://www.bium.univ-paris5.fr/musee/
Le musée propose une collection d’instruments de chirurgie.
 
Museum National d’Histoire Naturelle (MNHN)
57, rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05 ; tél. 01.40.79.30.00 ; http://www.mnhn.fr/
La Grande Galerie de l’Évolution a réouvert en 1995 après une belle rénovation. C’est un des plus charmants musées d’histoire naturelle qu’il est possible de voir.
 
L’Observatoire de Paris
61, avenue de l’Observatoire 75014; tél. 01.40.51.22.21 ; http://www.obspm.fr L’Observatoire de Paris est ouvert au public seulement un jour par mois (le premier samedi, à 14h30) – sur demande écrite faite au préalable ! La période d’attente moyenne est de trois mois, il est donc grandement recommandé de prendre ses précautions au préalable. Pour obtenir cette entrée spéciale, il faut écrire au « Service des Relations Extérieures de l'Observatoire de Paris » et joindre une enveloppe timbrée à son adresse. Pour visiter les installations bien plus modernes de l’Observatoire de Meudon, il faut écrire ailleurs (5, place Jules Janssen, 92195 Meudon). Il est fascinant de découvrir l’hommage architectural de Claude Perrault à la boussole (1667) et l’attache institutionnelle de Laplace, Delambre, Arago, et Le Verrier.
 
Palais de la Découverte
4, avenue Franklin D. Roosevelt 75008 ; tél. 01.56.43.20.20 ; http://www.palais-decouverte.fr
Il est surprenant de découvrir que le Palais de la Découverte a survécu à l’ouverture de l’ultra-moderne Cité des Sciences et de l’Industrie, mais on se rend compte que ce vieux cousin du « centre de découverte » du Parc de la Villette vaut encore la visite. Quelques expositions – en particulier dans les sciences physiques – soutiennent très favorablement la comparaison d’un point de vue pédagogique, même si elles manquent un peu de l’éclat de la Cité. Les jeunes visiteurs peuvent en fait tirer un vrai bénéfice de l’environnement moins encombré et moins fréquenté.
 
Bibliothèques et archives
Paris compte plusieurs bibliothèques et sites d’archives merveilleux mais ils échouent souvent à répondre avec justesse au défi essentiel de la science de l’information : l’organisation et l’accès. Une étape décisive dans le progrès de l’accès au public a été atteinte avec l’ouverture du site Tolbiac de la Bibliothèque Nationale de France (Quai de la Gare, récemment rebaptisé « Quai François Mauriac », 75706 Paris Cedex 13,  tél. 01.53.79.59.59). Le pèlerinage à l’ancien site de la BN (58, rue de Richelieu 75002) sera possible seulement si vous avez besoin de travailler sur des cartes, des plans, des estampes, des photographies, des monnaies, des médailles, des manuscrits, des papiers sur la musique ou les arts du spectacle. Vous pouvez savoir à l’avance sur quel site vous devez vous rendre en vous renseignant au préalable sur les œuvres référencées sur la page web de la BNF (http://www.bnf.fr ; et plus précisément le catalogue en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ ). Pour obtenir le droit d’entrée, il faut prouver son statut de chercheur, c’est donc une bonne chose d’avoir systématiquement avec soi des papiers importants (ou du moins donnant l’impression qu’ils sont importants) témoignant de ce statut et de besoins bibliographiques en rapport avec sa recherche. Il n’est plus nécessaire d’avoir de petites photos pour les cartes de lecteurs (le personnel de la bibliothèque tire des photos numériques). Le Titre d’accès pour deux jours (« Carte 2 jours ») coûte la somme exorbitante de 4,5 euros, une carte 15 jours 30 euros (moitié prix pour les étudiants), et une carte annuelle 46 euros (moitié prix pour étudiants) ! La BnF offre aussi le très riche site Gallica de livres et de périodiques numérisés libres de droits d’auteurs, disponible à l’adresse http://gallica.bnf.fr.
 

Bibliothèque Mazarine

23, quai de Conti 75006; tél. 01.44.41.44.06 ; http://www.bibliotheque-mazarine.fr/
Pour les visites ponctuelles, on a juste besoin d’une Carte d’Entrée valant pour 6 entrées pendant 6 mois ; en outre, les chercheurs peuvent obtenir un laissez-passer longue durée. La bibliothèque est belle et calme, et c’est généralement un endroit agréable pour lire ou écrire même lorsque l’on a épuisé les nombreuses richesses de son fonds.
 
Bibliothèque Sainte Geneviève
10, place du Panthéon 75005 ; tél. 01.44.41.97.97 ; http://www-bsg.univ-paris1.fr/home.htm
La BSG, comme on dit, fut dessinée par Henri Labrouste – voilà encore, par conséquent, un autre bel endroit pour étudier. Cette beauté n’a cependant pas échappé à l’attention des lecteurs, aussi la salle de lecture principale de la bibliothèque est-elle généralement prise d’assaut, en premier lieu par des étudiants des universités de la Sorbonne toute proche (Paris I et IV). Il est indispensable d’arriver aussi tôt que possible (à 10 heures, du lundi au samedi), autrement l’attente pour une place semblera interminable (comme elle l’était à l’ancienne BNF). D’abord, il faut s’inscrire en vue d’entrer, et la délivrance d’une « Carte de Lecteur » nécessite une pièce d’identité (un passeport par exemple) et une photo d’identité pour la carte. La BSG offre également une « Carte d’Accès Privilégié », pour laquelle il faut présenter davantage de documents prouvant que l’on mérite de plus grands privilèges. Les entrées sont censées être entièrement incorporées au catalogue électronique de la BNF (voir l’adresse internet ci-dessus), mais mon expérience me suggère que ce n’est pas tout à fait le cas. De toutes les façons, leur catalogue manuel est toujours accessible (http://www-bsg.univ-paris1.fr/catalogues/manuels.htm).
 
Bibliothèque du Museum National d’Histoire Naturelle (MNHN)
38, rue Geoffroy Saint-Hilaire 75005 ; tél. 01.40.79.36.27 ; http://www.mnhn.fr/mnhn/bcm/
On peut accéder à cette bibliothèque joliment refaite par deux entrées, l’une du côté de la rue, l’autre depuis le Jardin des Plantes. Il vaut mieux flâner à travers l’un des jardins publics les mieux entretenus du monde, par-delà les statues de Buffon et de Lamarck, mais l’arrivée par la rue Geoffroy Saint Hilaire fait tout autant d’effet (et se trouve dans le prolongement du splendide Institut du Monde Arabe et de la superbe Mosquée). Cette bibliothèque est généralement sous-utilisée (un fait terrible qu’il faut signaler), ce qui a peut-être à voir avec le service plutôt rapide. Les bibliothécaires sont également très agréables et désireux d’aider. Les entrées comprennent des occurrences qui datent du dix-septième siècle. L’obtention d’un « Laissez-passer » suppose les documents type prouvant le statut ou l’identité de chercheur ou d’étudiant.
 
Archives de l’Académie des Sciences
Institut de France, 23, quai de Conti 75006 ; tél. 01.44.41.43.85 ; http://www.academie-sciences.fr
Le livre d’Éric Brian et Christiane Demeulenaere-Douyère (éd.), Histoire et Mémoire de l’Académie des Sciences : Guide des Recherches, Paris et Londres, TEC et DOC Lavoisier, 1996, est un guide utile pour cette adresse, comme pour d’autres sources d’archives.
 
Médiathèque scientifique de l’Institut Pasteur
28, rue du Docteur Roux 75724 Paris cedex 15; tél. 01.45.68.82.80; http://www.pasteur.fr/infosci/biblio
 
Bibliothèque de l’Observatoire de Paris
61, avenue de l’Observatoire 75014 ; http://www.bibli.obspm.fr/
 
Médiathèque Spécialisée, Cité des Sciences et de l’Industrie
30, avenue Corentin-Cariou 75930 Paris Cedex 19 (Parc de la Villette) ; http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/mediatheque/portail/indexe.htm
 
Beaucoup d’unités du CNRS mentionnées plus haut ont des bibliothèques que les chercheurs de passage peuvent utiliser, et on peut se renseigner sur nombre de ces bibliothèques sur un unique catalogue en ligne (le Catalogue collectif d’histoire des Sciences et des Techniques) accessible sur un site web fourni par le CNRS (http://histsciences.univ-paris1.fr/databases/hst-cbo/).  
 
 
Librairies
La plupart des Hopoi sont bibliophiles, animés par cette passion pour les livres qui implique généralement, sinon universellement, le désir de les posséder. Si les bibliothèques et les archives sont des lieux essentiels pour découvrir des trésors, les librairies sont des lieux essentiels susceptibles d’offrir de leur côté d’autres trésors, de moindre importance. Voici quelques endroits pour faire des rencontres romantiques du second genre, en rapport avec des sujets HOPOS : Paris abrite encore énormément de librairies d’occasion. Parmi celles qui comptent des rayons significatifs en histoire, science ou philosophie, se trouvent :
 
La Boutique de l’Histoire (*histoire ; 24, rue des Écoles 75005; tél. 01.46.34.03.36 ; http://www.bhistoire.com/)
Librairie Benelli (histoire et science ; 244, rue Saint-Jacques 75005 ; tél. 01.46.33.73.51)
Librairie Florence de Chastenay (alchimie ; 76, rue Gay-Lussac 75005 ; tél. 01.43.54.05.78)
Librairie Maille (* science et médecine ; 3 rue Dante 75005 ; tél. 01.43.25.51.73)
Librairie J. Vrin (* philosophie ; 6, place de la Sorbonne 75005; tél. 01.43.54.03.47 et 01.43.54.32.75 ; http://www.vrin.fr)
Librairie À la 42e Ligne (sciences sociales et médecine ; 24, rue de Fleurus 75006 ; tél. 01.45.49.47.17 et 01.45.49.48.18)
Librairie Thomas-Scheler (science et médecine ; 19, rue de Tournon 75006 ; tel 01.43.26.97.69)
Librairie Albert Blanchard (*science, médecine, ingénierie et mathématiques ; 9, rue de Médicis 75006 ; tél. 01.43.26.90.34 ; http://www.blanchard75.fr/)
Librairie Bonnefoi (histoire des idées et philosophie ; 1, rue de Médicis 75006 ; tél. 01.46.33.57.22 ; http://www.bonnefoi-livres-anciens.com/) 
Librairie Alain Brieux (* sciences, ingénierie, et médecine ; 48, rue Jacob 75006 ; tél. 01.42.60.21.98)
Librairie René Cluzel (science ; 61, rue de Vaugirard 75006 ; tél. 01.42.22.38.71)
Librairie Paul Jammes (science ; 3, rue Gozlin 75006 ; tél. 01.43.26.47.71)
Librairie Lepert-Scheler (science ; 42, rue Jacob 75006 ; tel 01.42.61.42.70; http://www.franceantiq.fr/slam/lepert/fr.asp)
L’Intersigne (science antique, médecine, ésotérisme ; 66, rue du Cherche-Midi 75006 ; tél.
Librairie Pages d’Histoire (*histoire ; 8, rue Bréa 75006 ; tél. 01.43.54.43.61 ; http://www.galaxidion.com/pages_histoire/)
Librairie Chamonal (science et médecine ; 5, rue Drouot 75009 ; tél. 01.47.70.84.87)
Librairie Clio (*histoire ; 38, avenue Villemain 75014 ; tél. 01.45.41.59.20)
 
L’organisation de cette liste est typiquement parisienne, par arrondissement. Il est ainsi plus aisé de faire son choix dans les quartiers de la ville intéressants pour une ballade. Un astérisque indique la spécialisation première de la librairie. Il est grandement recommandé à ceux qui sont aussi intéressés par d’autres sujets de faire un tour sur le site web du SLAM, Syndicat National de la Librairie Ancienne et Moderne, http://www.franceantiq.fr/slam, qui indique les liens de sept autres groupes (parler d’« association » semble plus adéquat ici) avant d’arriver à Paris.
 
Il y a moins de choix – ou peut-être seulement moins d’errance à la recherche du livre introuvable – dans les boutiques de livres neufs. Pour des livres de science neufs, il n’y a pas mieux que Eyrolles (55-61 Boulevard Saint Germain 75005 ; tél. 01.44.41.11.74 ; http://www.eyrolles.fr) bien qu’il vaille aussi la peine de se rendre à la boutique des Éditions Jacques Gabay (151bis, rue Saint-Jacques, 75005 ; tél. 01.43.54.64.64 ; http://www.gabay.com/). Pour les philosophes purs et durs, on ira bouquiner avec profit chez Gibert Jeune (Place Saint Michel 75005 ; http://www.gibertjeune.fr/) et Gibert Joseph (26-30-32 Boulevard St. Michel 75006 ; http://gibertjoseph.com/) mais c’est dans la boutique J. Vrin, à juste titre célèbre, (6, place de la Sorbonne 75005) qu’on trouvera la plus large sélection de livres.
 
Revues.
Il n’y a rien de particulièrement parisien dans les revues françaises, sinon que, comme avec n’importe quoi d’autre en France, le cœur de l’activité est concentré dans la capitale. Une revue française du plus grand intérêt pour les Hopoi est la Revue d’Histoire des Sciences, éditée par Michel Blay (CNRS, Paris) et Jean Gayon (Université de Paris-I). Pour plus d’informations, voir http://www.puf.com/Collection.aspx?collection_id=000253. Une autre revue d’un intérêt tout particulier : les Cahiers d’Histoire et de Philosophie des Sciences, publiés par la Société Française d’Histoire des Sciences et des Techniques (voir ci-dessous). Parmi les revues plus généralistes, on compte les Archives de Philosophie (http://www.archivesdephilo.com/), Philosophie (http://www.leseditionsdeminuit.fr/catalogue/revue-philo.htm). Revue Philosophique de la France et de l’Étranger (http://www.puf.com/Serial.aspx?serial_id=000269), Rue Descartes (http://www.ci-philo.asso.fr/scripts/puf_ruedescartes.asp) ou encore la Revue de Synthèse (http://www.ehess.fr/acta/synthese/). En outre, on peut partir à la recherche de l’extraordinaire revue Corpus (http://www.revuecorpus.com/), qui est moins une revue standard qu’une collection d’essais critiques en rapport avec et en l’honneur de volumes issus de l’inestimable collection de livres publiés chez Fayard, le « Corpus des Œuvres de Philosophie en Langue Française ». Les volumes de la revue Corpus sont plus difficiles à trouver dans les bibliothèques ou les librairies que les volumes dont ils traitent, mais il vaut la peine de les rechercher.
 
Autre.
Il y a naturellement beaucoup d’autres choses à découvrir.
Parmi elles :
 
· La liste Theuth est accessible sur un serveur de l’Université de Rennes et répertorie les discussions d’histoire et de philosophie des sciences. Le site web, http://theuth.univ-rennes1.fr/theuth.html, fournit un C.V. de nombre de participants à la liste.
 
· Il y a de temps en temps des comptes rendus de livres de quelque intérêt pour HOPOS dans Le Magazine Littéraire (http://www.magazine-litteraire.com), La Quinzaine Littéraire (http://www.quinzaine-litteraire.presse.fr/) et même dans le très parisien quotidien Libération (http://www.liberation.fr).
 
· Ceux désireux de rendre hommage à des figures historiques pourront vouloir découvrir le lieu où elles reposent, aux Cimetière du Saint-Étienne-du-Mont (Blaise Pascal), Cimetière du Père Lachaise (François Arago, Claude Bernard, F.-M. Xavier Bichat, Auguste Comte, George Cuvier, Jean- Baptiste-Joseph Delambre, Louis-Joseph Gay-Lussac, Pierre-Simon Laplace, Etienne Geoffroy Saint Hilaire, et Claude de Saint-Simon), Cimetière du Montparnasse (Mirko Grmek et Henri Poincaré), Cimetière Montmartre (Léon Foucault), ou le Panthéon (Jean-Jacques Rousseau, Marcelin Berthelot, Paul Langevin, Jean Perrin, et Marie et Pierre Curie).
 
Saul Fisher
Révisé, mis à jour et traduit par Frédéric Fruteau de Laclos
 
 
 


[1] Ce rapport est la mise à jour d’un essai de Saul Fisher publié dans la Newsletter HOPOS (4), 1, 1998-1999, http://scistud.umkc.edu/hopos/nl/4-1.pdf. 

 

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