Pour un visiteur arrivant en
1994 à Paris, l’organisation des ressources et des institutions
de recherche en histoire et philosophie des sciences apparut bien
mystérieuse et sembla mériter un essai de cartographie.
Voici, quelques années plus tard, les résultats de cet
essai, modifiés par Frédéric Fruteau de Laclos
compte tenu des changements survenus depuis lors. Pour obtenir des informations complémentaires,
le lecteur peut consulter un impressionnant « Guide de
l’histoire des sciences » rédigé par
la délégation française au XXIIe Congrès
international d’Histoire des sciences de Pékin (2005) :
ce document se trouve sur le site web du Comité national
d’histoire et de philosophie des sciences (Académie des
Sciences), à l’adresse
http://www.academie-sciences.fr/cnfhps.htm
Institutions de recherche
et d’éducation.
L’étendue extrêmement
bigarrée des institutions françaises d’éducation
et de recherche obéit à une logique curieuse, mais le
mieux pour comprendre cette logique est de se rapporter au rôle
historique joué par la France dans la création et la
célébration de l’État moderne – et
non pas dans celles de l’université moderne. Le pouvoir
durable de l’État se manifeste dans le maintien du statut
d’élite des Grandes Écoles (qui comprennent, par
exemple, les révérées École Polytechnique
et École Normale Supérieure). Le défi formidable
adressé à l’État – représenté
par les soulèvements et les grèves soutenus par les
étudiants en 1968 – produisit une réponse parfaitement
conforme aux canons de l’État : une explosion de
l’Université de Paris, jusqu’alors petite et surpeuplée,
en treize institutions éclatées. En dernier lieu, la
vision française de l’unification des sciences consiste
en ce que l’État indique la direction à suivre :
le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) est
l’administration gouvernementale pour la recherche dans toutes
les disciplines académiques, et les chercheurs qui le composent
sont regroupés en centaines d’unités dans et hors
des structures universitaires existantes. Il y a cependant d’autres
genres d’institutions – publiques et privées –
qui ont des missions éducatives, et ces institutions comprennent
les musées, les bibliothèques et les archives. Toutefois,
l’essentiel de la recherche elle-même (particulièrement
dans les études historiques et philosophiques des sciences)
est assuré par des personnes attachées aux universités
et au CNRS.
Université et autres institutions d’enseignement
supérieur
Université de Paris.
Dans ce vaste système universitaire,
aux nombreux départements de philosophie et d’histoire,
on note une tendance à la concentration des historiens de la
philosophie des sciences sur quelques sites.
On trouve
à l’Université de Paris-I Panthéon-Sorbonne
(http://www.univ-paris1.fr)
deux Centres de Recherche liés à des activités
de type HOPOS, le « Centre d’histoire des sciences
et des mouvements intellectuels » et le « Centre d'Histoire et Philosophie des sciences ».
Le premier, qui est organisé comme une équipe de recherche
(Équipe d’Accueil, ou EA, no. 1452 ; http://www.univ-paris1.fr/recherche/ed/ed113_histoire/cr/article3773.html),
était initialement dirigé par Jacques Roger et continue,
sous la direction de Pietro Corsi, de se consacrer à une histoire
de la biologie conceptuellement riche, aussi bien qu’à
des thèmes comme l’histoire du sang et des révolutions
scientifiques. Il est situé au Centre Malher de Paris-I, au
9, rue Malher, 75181 Paris Cedex 04, tél.01.44.78.33.81. Le
second, situé au 13, rue du Four, 75006, tél.01.43.54.60.36
ou 01.43.54.94.60 (http://www-ihpst.univ-paris1.fr/),
a été fondé en 1932 par le philosophe et historien
des sciences Abel Rey. Dans son premier comité directeur, on
relève les noms de scientifiques comme Louis de Broglie, Elie
Cartan, Jean Perrin et de philosophes comme Etienne Gilson ou Alexandre
Koyré, de chercheurs comme Lucien Febvre et Marcel Mauss. Il
est actuellement organisé en une unité d’études
doctorales liée à Paris-I et à l’ENS, en
tant que partie d’un « UFR » ou de ce
qu’on considérerait comme un « département »
aux Etats-Unis (UFR 10, Philosophie). C’est
également une unité de recherche du CNRS (voir ci-dessous).
Devenue en 1998 Unité Mixte de Recherche de « Philosophie
des Sciences », longtemps dirigée par Philippe de
Rouilhan, elle a pris en 2002 le nom d’« Institut d'histoire
et de philosophie des sciences et des techniques ». La direction est depuis lors assurée par Jacques
Dubucs (UMR 8590). Cette unité déploie un remarquable
éventail d’études de type HOPOS, des
mathématiques aux sciences sociales en passant par beaucoup
d’autres sujets. On compte un grand nombre de chercheurs aux
affiliations diverses, de Paris-I au CNRS et au Collège de
France (Jacques Bouveresse). L’unité d’histoire
et de philosophie des sciences est particulièrement active
– elle programme régulièrement des séries
de conférences – et accueille souvent des étudiants
étrangers.
L’Ecole doctorale de philosophie
(
ED 280) (http://edph.univ-paris1.fr),
dirigée par Jean Gayon, est la seule école doctorale
de l’Université de Paris-I consacrée à
la philosophie. Elle rassemble l’ensemble des centres de recherche
et des DEA de l’UFR 10 (philosophie). L’un des principes
de sa politique scientifique est d’ouvrir la recherche philosophique
vers l’extérieur, en particulier les sciences exactes,
le droit, les sciences économiques et les sciences sociales.
À l'Université Paris-IV-Sorbonne, l'Équipe d'Accueil Rationalités
contemporaines (EA 3559)
a été fondée par Pascal Engel et par Alain Renaut
en 2000 (http://www.rationalites-contemporaines.paris4.sorbonne.fr/). Dirigée par Pascal Engel jusqu’en
septembre 2005 et actuellement par Alain Renaut, elle regroupe des
enseignants-chercheurs de l’UFR de philosophie et de sociologie
de l’Université de Paris-IV et de plusieurs autres universités.
Ses objectifs sont de mener des recherches sur tous les problèmes
touchant à la nature, l’extension, et les limites de
la rationalité, en adoptant une démarche résolument
pluraliste et surtout tournée vers les problématiques
contemporaines.
À l'Université Paris-7-Denis Diderot (http://www.sigu7.jussieu.fr), le Centre Georges Canguilhem, dont les activités de recherche ont débuté
en décembre 2003 (http://www.centrecanguilhem.net), propose actuellement sur son site plusieurs séminaires
en ligne (« Cyberséminaires »). Rattaché
à l’« Institut de la Pensée Contemporaine », il est situé 2 place Jussieu, 75251 Paris cedex 05, tél.01.44.27.63.78,
et dirigé par Dominique Lecourt. Les recherches qu’il
développe s’inscrivent dans le droit fil de la « tradition
épistémologique française ». Cette
tradition, inaugurée par Gaston Bachelard et continuée
par Georges Canguilhem, entend ne pas dissocier histoire des sciences
et philosophie des sciences.
Le
Département « Histoire et Philosophie des Sciences » de l’Université Paris 7 regroupe
des activités de recherche et d’enseignement en histoire
et philosophie des sciences. Il est rattaché à l’UFR
de Biologie et Sciences de la nature et dirigé par Jean-Jacques
Szczeciniarz. Il plonge ses racines dans les UFR scientifiques (sciences
exactes et naturelles), et dans les UFR de lettres. Il est composé
de trois équipes de recherche : « Science et
philosophie, de l’Antiquité à l’âge
classique », associant l’équipe CHSPAM (voir
ci-dessous) ; « Histoire et épistémologie,
de l’âge classique à l’époque contemporaine »,
associant l’équipe REHSEIS (voir ci-dessous) ; enfin,
« Philosophie, sciences et société »,
associant le Centre Georges Canguilhem (voir ci-dessus).
L’Ecole
Doctorale « Savoirs Scientifiques » dirigée
par Dominique Lecourt rapproche deux formations implantées
à l’Université Paris 7 : « Epistémologie
et histoire des sciences » et « Didactique des
disciplines ». La composante « Epistémologie
et histoire des sciences » comprend l’UMR
7596 Paris 7 - CNRS (REHSEIS) (voir ci-dessous) ; l’UPRESA
7062, Paris 7 - CNRS (Centre d’histoire des sciences et des philosophies
arabes et médiévales) (voir ci-dessous) ; le Centre
Georges Canguilhem (voir ci-dessus). La « Didactique »
comprend l’équipe DIDIREM (didactique des sciences
physiques), le LDSP (« Laboratoire de didactique
des sciences physiques »), et l’unité d’épistémologie
et didactique de la géographie (« Mobilité,
Itinéraires et Territoires »).
Enfin, à l’Université
Paris-X Nanterre (Bât. L, 200 avenue de la République,
92001 Nanterre, tél.01.40.97.73.53), le Centre d’Histoire
et de Philosophie des Sciences Sciences (http://www.u-paris10.fr/14006663/0/fiche_ea373__pagelibre/), est l’une des trois composantes
d’ une Équipe d’Accueil pluridisciplinaire (EA
373, qui comprend également le « Centre de philosophie
ancienne » et le « Centre d'Histoire de la Philosophie Moderne et contemporaine »).
Créé en 1973 par Jacques Merleau-Ponty et actuellement
dirigé par Bernadette Bensaude-Vincent, il rassemble des philosophes,
historiens ou sociologues qui travaillent sur l’histoire des
sciences, la logique, l'épistémologie. Cette unité
met en avant une liaison forte entre histoire des sciences et philosophie,
comme le manifeste sa double affiliation aux sections 17 (« Philosophie »)
et 72 du CNRS (« Épistémologie, Histoire
et Philosophie des Sciences et des Techniques »).
Les Grandes Écoles
L’Ecole
Normale Supérieure de la rue d’Ulm. Crée
en 2001 et dirigé par Daniel Andler, le Département
d’Etudes Cognitives (DEC)
de l’ENS (http://www.cognition.ens.fr) a pour fonction
de regrouper l’ensemble des activités d’enseignement
et de recherche consacrées à la cognition, au sein de
l’Ecole et dans les unités de recherche associées.
Le DEC est chargé de développer la psychologie et les
neurosciences cognitives, d’une part, la linguistique théorique
d’autre part. Cette unité est multidisciplinaire, s’adressant
à titre égal aux élèves scientifiques
et aux élèves littéraires.
Le
« Collectif Histoire-Philosophie-Sciences » (http://www.ens.fr/chps/), dirigé par
Claude Debru, répond à deux grands objectifs. D’une
part, il s’efforce de faire coopérer des départements
des deux « divisions » de l’ENS :
il offre par conséquent un programme de formation philosophique
pour les scientifiques, et réciproquement un programme de formation
scientifique pour les philosophes. D’autre part, il s’efforce
de fédérer tous les enseignements en histoire et philosophie
des sciences de l’ENS, qu’ils soient ceux du département
de philosophie, du département d’histoire, du Centre
Cavaillès, du laboratoire « Pensée des sciences », du séminaire « Philosophie et Mathématiques ».
L’Unité Mixte de Services
UMS 2264 CAPHES (Centre d’Archives de Philosophie,
d’Histoire et d’Edition des Sciences)
(http://www.ehess.fr/html/html/CEN_1_21.html)
est l’extension dans le cadre de l’ENS d’une formule
antérieure (UMS 2267 ACTA).
Actuellement située au 29, rue d’Ulm (75005), cette unité
était précédemment située dans l’Hôtel
de Nevers (12, rue Colbert), site accueillant dans l’entre-deux-guerres
nombre d’institutions éminentes liés à
l’histoire et la philosophie des sciences. Depuis sa création
en 2000, l’UMS 2264, dont Michel Blay est directeur et Eric
Brian responsable, suit une orientation similaire aux précédentes
entités de recherche. Les missions de l’unité
concernent le développement de revues, de collections d’ouvrages
et d’éditions critiques en histoire et philosophie des
sciences, notamment de la Revue de Synthèse et la Revue d’Histoire des sciences.
L’École
Polytechnique. Bien
que son unité académique centrale n’enseigne pas
l’histoire ou la philosophie des sciences, le CREA est une unité
de recherche semi-autonome à l’intérieur de l’école
(comme une unité CNRS, voir « CNRS »
ci-dessous) et sa bibliothèque abrite une collection d’instruments
scientifiques fascinante et de valeur (voir « Musées »
ci-dessous).
Une autre exception marquante
est l’Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales ou EHESS (http://www.ehess.fr/html/html/index.html) qui est abritée par
la Maison des Sciences de l'Homme or MSH (54 boulevard Raspail 75006
– site de l’ancienne prison militaire du Cherche-Midi).
Pour des raisons de statut, l’EHESS ne peut pas vraiment être
considérée comme une Grande École ; il est cependant
difficile de situer cette école ailleurs dans le spectre des institutions
académiques. A tous autres égards, c'est un centre de recherche d'excellence
et de réussite académique, et pas seulement dans les études liées
à l'HOPOS. Dans l'unité d'histoire des sciences, les séminaires des
années précédentes couvraient l'histoire du calcul des probabilités
et des statistiques (sous la direction de Marc Barbut, du Centre
d'Analyse et de Mathématiques Sociales, ou CAMS, basé à l'EHESS ;
voir http://www.ehess.fr/centres/cams/semin/barbut_hcps.html), l’histoire de la philosophie
des mathématiques, l’histoire de la mécanique
et l’histoire et l’historiographie des sciences de la
vie et de la terre. Des séminaires sont donnés par des
personnes attachées au Centre Alexandre-Koyré (voir
« CNRS » ci-dessous).
L’EHESS a également
une unité de « philosophie et épistémologie »
(l’« épistémologie » en
français équivalant à ce que les Anglophones
appellent « philosophie des sciences », et non
à leur « theory of knowledge »). Les
séminaires récents concernaient la nature de la preuve,
la philosophie de la biologie, la philosophie de l’ingénierie
et la philosophie des sciences sociales.
La MSH accueille également
plusieurs autres institutions, notamment le Centre Historique de Géométries
(tél.01.49.54.22.54) rattaché au CNRS, qui offre un
programme sur « Formalismes, Formes et Données Sensibles
[F2DS] ». En outre, bien des activités du Collège
International de Philosophie (à l’orientation « continentale »)
se déroulent à la MSH.
Le
Collège de France (http://www.college-de-france.fr/).
Cette institution est riche d’enseignements historiques liés
aux sujets HOPOS, et a des petites archives (et un archiviste secourable).
Nombre de ses membres sont susceptibles d’intéresser
les Hopoi : Anne Fagot-Largeault propose ainsi un enseignement
en « Philosophie des sciences biologiques et médicales »
; Ian Hacking a pour sa part une chaire de « Philosophie
et histoire des concepts scientifiques ». Notons encore
la présence de Jacques Bouveresse, dont l’enseignement
porte sur la « Philosophie du langage et de la connaissance ».
Enfin, l’entreprise d’« Anthropologie de la
Nature » de l’ethnologue Philippe Descola recoupe
des enjeux d’histoire de la philosophie des sciences.
CNRS.
Le département des « Sciences
humaines et sociales » du CNRS comprend les unités
dédiées à l’histoire et/ou à la
philosophie des sciences. Beaucoup de ces unités sont situées
à Paris, et bon nombre d’entre elles sont aussi affiliées
à d’autres institutions (une source d’information
essentielle, quoique non exhaustive, est http://web-ast.dsi.cnrs.fr/l3c/owa/annuaire.recherche). Ce qui suit est une liste
des unités parisiennes en question, avec leurs adresses, directeurs,
affiliations, sujets recherchés et/ou enseignés, et
quelques remarques annexes. Les différents acronymes désignent
différents niveaux d’organisation du CNRS : GDR
pour Groupe de Recherche, UMR pour Unité Mixte de Recherche,
et UPR pour Unité Propre de Recherche. Un guide utile et exhaustif
sur les laboratoires français en histoire des sciences et des
techniques se trouve à l’adresse http://www.academie-sciences.fr/comites/pdf/cnfhps_Pekin.pdf.
Centre Alexandre-Koyré
(UMR 48)
Museum National d’Histoire
Naturelle, Pavillon Chevreul, 57 rue Cuvier, 75231 Paris Cedex 05;
tél.01.43.36.70.69; http://www.koyre.cnrs.fr/
Directeur : Dominique Pestre
Affiliations : EHESS, MNHN
Histoire et philosophie des
sciences. Ce centre, caché dans un bâtiment petit et
difficile à trouver du campus de la MNHN, est une ruche d’activités.
Son large choix de séminaires (soutenu conjointement, de façon
très caractéristique, par d’autres institutions
comme le CAMS ou l’UPR 21) couvre, par exemple, le développement
de la connaissance scientifique, l’histoire des sciences de
la vie et de la société, et l’histoire de l’enseignement
des sciences. On compte aussi un colloque mensuel sur l’évolution
des méthodes et techniques de l’historiographie des sciences.
Le Centre Alexandre-Koyré a une merveilleuse petite bibliothèque
(tél. 01.43.36.70.69), qui a les mêmes exigences à
l’égard de ses visiteurs que la bibliothèque toute
proche du MNHN (voir « Bibliothèques »,
ci-dessous).
Centre de Recherche en Épistémologie
Appliquée (CREA) (UMR 7656)
Directeur : Jean Petitot Affiliations
: École Polytechnique
Philosophie analytique de l’esprit,
sciences du langage, de la société, de la nature et
de la cognition. Un lieu de recherche important en philosophie des
sciences, même si, hélas, il y a ici peu d’approches
historiques.
Centre d’Histoire des
Sciences et des Philosophies Arabes et Médiévales (UMR 7062)
Centre d’Histoire des
Sciences et des Doctrines, B. P. 8, Bâtiment C, Rez-de-chaussée,
7 rue Guy Môquet, 94801 Villejuif ; tél.01.49.58.35.99 ;
http://chspam.vjf.cnrs.fr/ (Métro
7 direction Villejuif Louis Aragon)
Directeur : Régis Morelon
Affiliations : École Pratique des Hautes Études, Université
Paris 7
Histoire et philosophie des
sciences médiévales et arabes.
Centre de Documentation d’Histoire
des Techniques (CDHT) (UPR 21)
Directeur : André Guillerme
Affiliations : UPR21, CNAM, EHESS
Histoire de l’ingénierie.
Cette unité partage la désignation du CNRS UPR 21 avec
le LHST (alors même que son personnel ne compte ni chercheurs
CNRS ni aucun domaine de recherche commun). En plus de travailler
sur l’histoire du CNAM, les chercheurs poursuivent ici des projets
d’histoire générale de l’ingénierie
et dirigent des travaux doctoraux.
Institut d’Histoire
et de Philosophie des sciences et des techniques
(IHPST) (UMR 8590)
13, rue du Four 75006; tél.01.43.54.60.36 ou 01.43.54.94.60
Directeur : Jacques Dubucs Affiliation
: Paris-I et ENS (voir ci-dessus)
Histoire et philosophie des
sciences.
Recherches Épistémologiques
et Historiques sur les Sciences Exactes et les Institutions Scientifiques
(REHSEIS) (UMR 7596)
Université Paris 7-Centre
Javelot, 2, place Jussieu, 75251 Paris cedex 05 ; tél.
01.44.27.86.46 ou 01.44.27.99.57; www.rehseis.cnrs.fr
Directrice : Karine Chemla
Affiliations: Université Paris 7
Histoire et philosophie des
sciences. Cette unité fut un temps affiliée au Département
de Géographie, d’Histoire et de Science sociale de Jussieu
(Paris VII), et changea dès lors de nom pour devenir une unité
mixte du CNRS et de l’Université, ou UMR. En fait, l’organigramme
du CNRS situe cette unité à sa juste place, en en parlant
comme du centre de Recherches d’Histoire, d’Épistemologie
et de Philosophie des Sciences (REHPSCI ; UMR 7596). Mais le REHSEIS
n’a pas pour autant changé de nom (voir le site web).
Les Sociétés
Savantes.
La
Société d’Histoire
et d’Epistémologie des Sciences de la Vie
(http://www.bium.univ-paris5.fr/shesvie)
se veut un lieu de discussion, d’études et d’innovation
pour les personnes intéressées par les sciences de la
vie, en particulier enseignants, chercheurs dans les sciences biologiques
et médicales, étudiants, soucieux d’envisager
les divers aspects de leur développement historique. Dès
sa fondation en 1993, elle a affirmé sa vocation internationale.
Créée
en 1986, la Société Française pour l’Histoire
des Sciences de l’Homme (http://www.bium.univ-paris5.fr/sfhsh) coordonne
et promeut toutes les études relatives à l’histoire
et à l’épistémologie des sciences humaines,
anthropologiques, médicales et sociales.
La
Société
Française d’Histoire des Sciences et des Techniques
(http://histsciences.univ-paris1.fr/shhst/).
Créée en 1980, elle a pour président Bernard
Joly. Elle coordonne et promeut les études relatives à
l’histoire des sciences et des
techniques. Siège social : fondation « Pour la science »,
ENS Paris.
Musées
Paris ne manque pas de musées des sciences,
de centres d’études, ni de collections soigneusement
conservées attachées à ses augustes institutions
scientifiques. Voici la liste des hauts-lieux bien connus du tourisme
de l’histoire des sciences, plus quelques aperçus
hors des sentiers battus.
Cité des Sciences et de l’Industrie
Ce complexe stupéfiant est tout à la
fois un musée des sciences et un centre de découverte.
Les expositions interactives sont généralement un succès,
mais d’un point de vue historique l’exposition sur l’histoire
de l’informatique est plus impressionnante.
Conservatoire National des
Arts et Métiers (CNAM)
Le musée aussi bien que
l’ensemble du Conservatoire ont fait l’objet d’une
minutieuse restauration et d’une longue rénovation et
ont réouvert leurs portes à l’été
1999.
École Polytechnique Bibliothèque
centrale
La Maison d'Auguste Comte 10 rue Monsieur-le-Prince
75006, tél. 01.43.26.08.56, fax. 01.43.54.82.71, http://www.augustecomte.org/
L’Association internationale Auguste Comte
a été créée en 1954, à l’initiative
de Paulo Carneiro, universitaire brésilien et ambassadeur à
l’UNESCO. Le but de l’association est de conserver le
patrimoine, constitué par l’appartement où vécut
Auguste Comte de 1841 à 1857, avec le mobilier d’époque
et l’ensemble des bibliothèques, et de mettre à
disposition des chercheurs l’ensemble des archives léguées
par le philosophe et ses disciples positivistes. De nombreux chercheurs
Hopoi participent aux manifestations sur le positivisme et Auguste
Comte qui y sont organisées.
Musée de l’Assistance
Publique Hôpitaux de Paris
Ce musée retrace l’histoire
des hôpitaux publics parisiens, de l’époque médiévale
jusqu’à nos jours.
Musée de l’Institut
Pasteur
3, boulevard Raymond Poincaré
et 3, avenue Pasteur 92430 Marnes-La-Coquette
(Train SNCF au départ
de la Gare Saint Lazare en direction de Garches/Marnes-La-Coquette,
ou par le Métro 10 jusqu’à Boulogne/Pont de Saint
Cloud, puis le Bus ligne 460 jusqu’à Garches/Marnes-La-Coquette
gare SNCF) ; tél. 01.47.01.15.97 ; http://www.pasteur.fr/pasteur/musees/index.html
Le musée de l’Institut
Pasteur n’est pas situé dans l’Institut lui-même (25, rue du Docteur
Roux 75015) ! Le voyage en banlieue vaut néanmoins la peine
si l’on veut voir l’endroit initialement cédé
à Pasteur pour qu’il jouisse d’un lieu calme en
vue de poursuivre sa bataille contre la rage. Le musée de banlieue
retrace l’histoire de la lutte médicale pour l’emporter
sur les maladies infectieuses, de Pasteur à nos jours. Il est
conseillé aux historiens qui feraient des recherches sur ce
sujet de contacter les services de documentation à leur retour
à Paris (tél. 01.45.68.82.82).
Musée d’Histoire
de la Médecine
Le musée propose une
collection d’instruments de chirurgie.
Museum National d’Histoire
Naturelle (MNHN)
La Grande Galerie de l’Évolution
a réouvert en 1995 après une belle rénovation.
C’est un des plus charmants musées d’histoire naturelle
qu’il est possible de voir.
L’Observatoire de Paris
61, avenue de l’Observatoire
75014; tél. 01.40.51.22.21 ; http://www.obspm.fr L’Observatoire de Paris
est ouvert au public seulement un jour par mois (le premier samedi,
à 14h30) – sur demande écrite faite au préalable
! La période d’attente moyenne est de trois mois, il
est donc grandement recommandé de prendre ses précautions
au préalable. Pour obtenir cette entrée spéciale,
il faut écrire au « Service des Relations Extérieures
de l'Observatoire de Paris » et joindre une enveloppe timbrée
à son adresse. Pour visiter les installations bien plus modernes
de l’Observatoire de Meudon, il faut écrire ailleurs
(5, place Jules Janssen, 92195 Meudon). Il est fascinant de découvrir
l’hommage architectural de Claude Perrault à la boussole
(1667) et l’attache institutionnelle de Laplace, Delambre, Arago,
et Le Verrier.
Palais de la Découverte
Il est surprenant de découvrir que le Palais de la
Découverte a survécu à l’ouverture de l’ultra-moderne
Cité des Sciences et
de l’Industrie, mais on se rend compte que ce vieux cousin du
« centre de découverte » du Parc de la
Villette vaut encore la visite. Quelques expositions – en particulier
dans les sciences physiques – soutiennent très favorablement
la comparaison d’un point de vue pédagogique, même
si elles manquent un peu de l’éclat de la Cité.
Les jeunes visiteurs peuvent en fait tirer un vrai bénéfice
de l’environnement moins encombré et moins fréquenté.
Bibliothèques et archives
Paris
compte plusieurs bibliothèques et sites d’archives merveilleux
mais ils échouent souvent à répondre avec justesse
au défi essentiel de la science de l’information :
l’organisation et l’accès. Une étape décisive
dans le progrès de l’accès au public a été
atteinte avec l’ouverture du site Tolbiac de la
Bibliothèque
Nationale de France (Quai de la
Gare, récemment rebaptisé « Quai François
Mauriac », 75706 Paris Cedex 13, tél. 01.53.79.59.59). Le pèlerinage
à l’ancien site de la BN (58, rue de Richelieu 75002)
sera possible seulement si vous avez besoin de travailler sur des
cartes, des plans, des estampes, des photographies, des monnaies,
des médailles, des manuscrits, des papiers sur la musique ou
les arts du spectacle. Vous pouvez savoir à l’avance
sur quel site vous devez vous rendre en vous renseignant au préalable
sur les œuvres référencées sur la page web
de la BNF (http://www.bnf.fr ; et plus précisément
le catalogue en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ ). Pour obtenir le droit d’entrée,
il faut prouver son statut de chercheur, c’est donc une bonne
chose d’avoir systématiquement avec soi des papiers importants
(ou du moins donnant l’impression qu’ils sont importants)
témoignant de ce statut et de besoins bibliographiques en rapport
avec sa recherche. Il n’est plus nécessaire d’avoir
de petites photos pour les cartes de lecteurs (le personnel de la
bibliothèque tire des photos numériques). Le Titre d’accès
pour deux jours (« Carte 2 jours ») coûte la
somme exorbitante de 4,5 euros, une carte 15 jours 30 euros (moitié
prix pour les étudiants), et une carte annuelle 46 euros (moitié
prix pour étudiants) ! La BnF offre aussi le très riche
site Gallica de livres et de périodiques
numérisés libres de droits d’auteurs, disponible
à l’adresse http://gallica.bnf.fr.
Bibliothèque
Mazarine
Pour les visites ponctuelles, on a juste besoin d’une
Carte d’Entrée valant pour 6 entrées pendant 6
mois ; en outre, les chercheurs peuvent obtenir un laissez-passer
longue durée. La bibliothèque est belle et calme, et
c’est généralement un endroit agréable
pour lire ou écrire même lorsque l’on a épuisé
les nombreuses richesses de son fonds.
Bibliothèque Sainte Geneviève
La
BSG, comme on dit, fut dessinée par Henri Labrouste –
voilà encore, par conséquent, un autre bel endroit pour
étudier. Cette beauté n’a cependant pas échappé
à l’attention des lecteurs, aussi la salle de lecture
principale de la bibliothèque est-elle généralement
prise d’assaut, en premier lieu par des étudiants des
universités de la Sorbonne toute proche (Paris I et IV). Il
est indispensable d’arriver aussi tôt que possible (à
10 heures, du lundi au samedi), autrement l’attente pour une
place semblera interminable (comme elle l’était à
l’ancienne BNF). D’abord, il faut s’inscrire en
vue d’entrer, et la délivrance d’une « Carte
de Lecteur » nécessite une pièce d’identité
(un passeport par exemple) et une photo d’identité pour
la carte. La BSG offre également une « Carte d’Accès
Privilégié », pour laquelle il faut présenter
davantage de documents prouvant que l’on mérite de plus
grands privilèges. Les entrées sont censées être
entièrement incorporées au catalogue électronique
de la BNF (voir l’adresse internet ci-dessus), mais mon expérience
me suggère que ce n’est pas tout à fait le cas.
De toutes les façons, leur catalogue manuel est toujours accessible
(http://www-bsg.univ-paris1.fr/catalogues/manuels.htm).
Bibliothèque du Museum National d’Histoire
Naturelle (MNHN)
On peut accéder à cette bibliothèque
joliment refaite par deux entrées, l’une du côté
de la rue, l’autre depuis le Jardin des Plantes. Il vaut mieux
flâner à travers l’un des jardins publics les mieux
entretenus du monde, par-delà les statues de Buffon et de Lamarck,
mais l’arrivée par la rue Geoffroy Saint Hilaire fait
tout autant d’effet (et se trouve dans le prolongement du splendide
Institut du Monde Arabe et de la superbe Mosquée). Cette bibliothèque
est généralement sous-utilisée (un fait terrible
qu’il faut signaler), ce qui a peut-être à voir
avec le service plutôt rapide. Les bibliothécaires sont
également très agréables et désireux d’aider.
Les entrées comprennent des occurrences qui datent du dix-septième
siècle. L’obtention d’un « Laissez-passer »
suppose les documents type prouvant le statut ou l’identité
de chercheur ou d’étudiant.
Archives de l’Académie des Sciences
Le livre d’Éric Brian et Christiane
Demeulenaere-Douyère (éd.), Histoire et Mémoire
de l’Académie des Sciences : Guide des Recherches,
Paris et Londres, TEC et DOC Lavoisier, 1996, est un guide utile pour
cette adresse, comme pour d’autres sources d’archives.
Médiathèque
scientifique de l’Institut Pasteur
Bibliothèque de l’Observatoire de
Paris
Médiathèque Spécialisée,
Cité des Sciences et de l’Industrie
Beaucoup d’unités du CNRS mentionnées
plus haut ont des bibliothèques que les chercheurs de passage
peuvent utiliser, et on peut se renseigner sur nombre de ces bibliothèques
sur un unique catalogue en ligne (le Catalogue collectif d’histoire
des Sciences et des Techniques) accessible sur un site web fourni
par le CNRS (http://histsciences.univ-paris1.fr/databases/hst-cbo/).
Librairies
La plupart des Hopoi sont bibliophiles,
animés par cette passion pour les livres qui implique généralement,
sinon universellement, le désir de les posséder. Si
les bibliothèques et les archives sont des lieux essentiels
pour découvrir des trésors, les librairies sont des
lieux essentiels susceptibles d’offrir de leur côté
d’autres trésors, de moindre importance. Voici quelques
endroits pour faire des rencontres romantiques du second genre, en
rapport avec des sujets HOPOS : Paris abrite encore énormément
de librairies d’occasion. Parmi celles qui comptent des rayons significatifs en histoire, science
ou philosophie, se trouvent :
Librairie Benelli (histoire et science ; 244,
rue Saint-Jacques 75005 ; tél. 01.46.33.73.51)
Librairie Florence de Chastenay
(alchimie
; 76, rue Gay-Lussac 75005 ; tél. 01.43.54.05.78)
Librairie Maille (* science et médecine
; 3 rue Dante 75005 ; tél. 01.43.25.51.73)
Librairie J. Vrin (* philosophie ; 6, place de
la Sorbonne 75005; tél. 01.43.54.03.47 et 01.43.54.32.75 ;
http://www.vrin.fr)
Librairie À la 42e
Ligne (sciences sociales et médecine
; 24, rue de Fleurus 75006 ; tél. 01.45.49.47.17 et 01.45.49.48.18)
Librairie Thomas-Scheler
(science et médecine
; 19, rue de Tournon 75006 ; tel 01.43.26.97.69)
Librairie Albert Blanchard
(*science,
médecine, ingénierie et mathématiques ; 9, rue
de Médicis 75006 ; tél. 01.43.26.90.34 ; http://www.blanchard75.fr/)
Librairie Alain Brieux (* sciences, ingénierie,
et médecine ; 48, rue Jacob 75006 ; tél. 01.42.60.21.98)
Librairie René Cluzel
(science ; 61, rue de Vaugirard
75006 ; tél. 01.42.22.38.71)
Librairie Paul Jammes (science ; 3, rue Gozlin 75006
; tél. 01.43.26.47.71)
L’Intersigne (science antique, médecine,
ésotérisme ; 66, rue du Cherche-Midi 75006 ; tél.
Librairie Chamonal (science et médecine
; 5, rue Drouot 75009 ; tél. 01.47.70.84.87)
Librairie Clio (*histoire ; 38, avenue
Villemain 75014 ; tél. 01.45.41.59.20)
L’organisation
de cette liste est typiquement parisienne, par arrondissement. Il
est ainsi plus aisé de faire son choix dans les quartiers de
la ville intéressants pour une ballade. Un astérisque
indique la spécialisation première de la librairie.
Il est grandement recommandé à ceux qui sont aussi intéressés
par d’autres sujets de faire un tour sur le site web du
SLAM, Syndicat National de la Librairie Ancienne et Moderne, http://www.franceantiq.fr/slam,
qui indique les liens de sept autres groupes (parler d’« association »
semble plus adéquat ici) avant d’arriver à Paris.
Il y a moins de choix –
ou peut-être seulement moins d’errance à la recherche
du livre introuvable – dans les boutiques de livres neufs. Pour
des livres de science neufs, il n’y a pas mieux que Eyrolles
(55-61 Boulevard Saint Germain 75005 ; tél. 01.44.41.11.74
; http://www.eyrolles.fr) bien qu’il vaille aussi
la peine de se rendre à la boutique des Éditions Jacques
Gabay (151bis, rue Saint-Jacques,
75005 ; tél. 01.43.54.64.64 ; http://www.gabay.com/).
Pour les philosophes purs et durs, on ira bouquiner avec profit chez
Gibert Jeune (Place
Saint Michel 75005 ; http://www.gibertjeune.fr/)
et Gibert Joseph (26-30-32 Boulevard St. Michel 75006 ; http://gibertjoseph.com/) mais c’est
dans la boutique J. Vrin, à juste titre célèbre, (6, place de la Sorbonne
75005) qu’on trouvera la plus large sélection de livres.
Revues.
Il n’y a rien de particulièrement
parisien dans les revues françaises, sinon que, comme avec
n’importe quoi d’autre en France, le cœur de l’activité
est concentré dans la capitale. Une revue française
du plus grand intérêt pour les Hopoi est la Revue
d’Histoire des Sciences, éditée par Michel Blay (CNRS, Paris) et Jean Gayon
(Université de Paris-I). Pour plus d’informations, voir
http://www.puf.com/Collection.aspx?collection_id=000253.
Une autre revue d’un intérêt tout particulier :
les Cahiers d’Histoire et de Philosophie des Sciences, publiés par la Société Française d’Histoire
des Sciences et des Techniques (voir ci-dessous). Parmi les revues
plus généralistes, on compte les Archives de Philosophie (http://www.archivesdephilo.com/),
Philosophie
(http://www.leseditionsdeminuit.fr/catalogue/revue-philo.htm).
Revue Philosophique de la France et de l’Étranger (http://www.puf.com/Serial.aspx?serial_id=000269), Rue Descartes (http://www.ci-philo.asso.fr/scripts/puf_ruedescartes.asp)
ou encore la Revue de Synthèse (http://www.ehess.fr/acta/synthese/).
En outre, on peut partir à la recherche de l’extraordinaire
revue Corpus (http://www.revuecorpus.com/), qui est moins
une revue standard qu’une collection d’essais critiques
en rapport avec et en l’honneur de volumes issus de l’inestimable
collection de livres publiés chez Fayard, le « Corpus
des Œuvres de Philosophie en Langue Française ».
Les volumes de la revue Corpus sont plus difficiles à
trouver dans les bibliothèques ou les librairies que les volumes
dont ils traitent, mais il vaut la peine de les rechercher.
Autre.
Il y a naturellement beaucoup
d’autres choses à découvrir.
Parmi elles :
· La liste Theuth est accessible
sur un serveur de l’Université de Rennes et répertorie
les discussions d’histoire et de philosophie des sciences. Le
site web, http://theuth.univ-rennes1.fr/theuth.html,
fournit un C.V. de nombre de participants à la liste.
· Ceux désireux de rendre
hommage à des figures historiques pourront vouloir découvrir
le lieu où elles reposent, aux Cimetière du Saint-Étienne-du-Mont
(Blaise Pascal), Cimetière du Père Lachaise (François
Arago, Claude Bernard, F.-M. Xavier Bichat, Auguste Comte,
George Cuvier, Jean- Baptiste-Joseph
Delambre, Louis-Joseph
Gay-Lussac, Pierre-Simon Laplace, Etienne
Geoffroy Saint Hilaire, et Claude de Saint-Simon), Cimetière du Montparnasse (Mirko Grmek et
Henri Poincaré), Cimetière Montmartre (Léon Foucault),
ou le Panthéon (Jean-Jacques Rousseau, Marcelin Berthelot,
Paul Langevin, Jean Perrin, et Marie et Pierre Curie).
Saul Fisher
Révisé,
mis à jour et traduit par Frédéric Fruteau de
Laclos